Octobre rose : Au-delà de la communication stérile, comment peut-on agir concrètement à l’échelle des entreprises, des organisations et des collectivités (RSE – RSO) ?

Le cancer du sein est une tumeur maligne qui se développe au niveau de la glande mammaire. Il s’agit du cancer le plus fréquent chez la femme. Selon https://www.lillyoncologie.fr/, Il existe différents types de cancer du sein selon les cellules à partir desquelles ils se développent :

  • les adénocarcinomes canalaires : ils naissent à partir des cellules des canaux de la glande mammaire. Les canaux sont les structures qui conduisent le lait des lobules aux mamelons. Ce sont les plus fréquents ; 
  • les adénocarcinomes lobulaires : ils se développent à partir des lobules, les structures de la glande mammaire qui produisent le lait en période d’allaitement. Ils sont plus rares que les carcinomes canalaires. 

Qu’il soit canalaire ou lobulaire, un adénocarcinome, est caractérisé par son degré d’extension locale.

Source : https://www.lillyoncologie.fr/cancer-du-sein/definition

Principaux faits selon l’Organisation Mondiale de la Santé :
En 2020, l’OMS avait recensé 2,3 millions de cas féminins et 685 000 décès dus au cancer du sein dans le monde. À la fin de 2020, 7,8 millions de femmes en vie s’étaient vues diagnostiquer un cancer du sein au cours des cinq années précédentes, ce qui en fait le type de cancer le plus courant à l’échelle du globe. Présent dans tous les pays, le cancer du sein touche les femmes de tous âges à partir de la puberté, mais son incidence croît à mesure que l’âge avance.

  • Environ la moitié des cancers du sein apparaissent chez des femmes qui ne présentent aucun facteur de risque spécifique autre que le sexe et l’âge ;
  • Environ 0,5-1 % des cancers du sein touchent des hommes.

Signes et symptômes
Le cancer du sein peut présenter une association de différents symptômes, notamment aux stades plus avancés. La plupart des nouveaux cas sont asymptomatiques.

Les symptômes du cancer du sein sont notamment :

  • Une masse ou un épaississement dans le sein, souvent indolore ;
  • Un changement de la taille, de la forme ou de l’apparence du sein ;
  • Des fossettes, des rougeurs, une peau d’orange ou d’autres changements cutanés ;
  • Une modification de l’apparence du mamelon ou de la peau qui l’entoure (aréole) ;
  • Un écoulement mamelonnaire anormal ou sanglant.

En cas de masse anormale dans le sein, même indolore, il convient de consulter un médecin.

La plupart des masses de ce type ne sont pas cancéreuses. Le traitement des masses qui sont cancéreuses est plus efficace lorsqu’elles sont de taille réduite et ne se sont pas étendues aux ganglions lymphatiques environnants.

Le cancer du sein peut se propager à d’autres organes et provoquer d’autres symptômes. Le plus souvent, les ganglions lymphatiques situés sous le bras sont le premier site de propagation détectable. Il arrive toutefois qu’on ne sente pas des ganglions lymphatiques porteurs de cancer.

Les cellules cancéreuses peuvent progressivement se propager à d’autres organes comme les poumons et le foie, ainsi qu’au cerveau et aux os. Une fois ces sites atteints, de nouveaux symptômes liés au cancer peuvent apparaître, comme des douleurs osseuses ou des maux de tête.

Traitement
Le traitement du cancer du sein dépend du sous-type de cancer et de l’étendue de sa propagation en dehors du sein vers les ganglions lymphatiques (stades II ou III) ou d’autres organes (stade IV).

Les médecins associent divers traitements pour réduire le plus possible le risque de récidive. Il s’agit notamment des traitements suivants :

  • Chirurgie pour éliminer la tumeur ;
  • Radiothérapie pour réduire le risque de récidive dans le sein et les tissus environnants
    médicaments pour tuer les cellules cancéreuses et éviter la propagation – thérapies hormonales ;
  • Chimiothérapie ou thérapies biologiques ciblées notamment les traitements contre le cancer du sein sont plus efficaces et mieux tolérés si on les commence tôt et les suit jusqu’au bout.
  • Etc.

Comment peut-on intégrer ce combat dans les politiques de RSE & DD des entreprises dans les pays en développement comme le Sénégal pour plus d’équité et d’inclusion ?

Le cancer du sein est présent dans tous les pays du monde, particulièrement dans les pays sous développés où l’accès au sein est restreint pour des millions de familles à bas revenus. Face aux échecs des pouvoirs publics et des collectivités territoriales, la mobilisations des acteurs du privé et de la société civile, par le biais de la RSE et RSO, constitue un levier d’action.

La Responsabilité Sociétale des Entreprises / Organisations (RSE – O) est devenue un enjeu crucial pour les entreprises et les organisations. En effet, celles-ci doivent désormais prendre en compte les Objectifs de développement durable (ODD) dans leur stratégie. Parmi ces ODD, le troisième concerne la santé et le bien-être des individus, un enjeu majeur. Octobre rose est un mois d’engagement fort, s’inscrivant parfaitement dans la stratégie des collectivités territoriales, des entreprises, des organisations de la société civile et des institutions publiques pour agir en faveur de la « santé pour tous ». Si une grande partie de ces structures se limitent à des affiches ou des communications stériles, des acteurs responsables et conscient de l’urgence de ce fléau se lancent dans des actions à impacts directs pour des populations vulnérables.

Quelques bonnes pratiques mises en places par des organisations de la société civile

L’ODD 3 se concentre spécifiquement sur la santé et le bien-être. Il vise à garantir une vie saine et à promouvoir le bien-être pour tous, à tous les âges. L’objectif est d’assurer un accès universel à des soins de santé de qualité, à des médicaments abordables, à des vaccins et à des traitements innovants.

En vous rapprochant d’associations qui luttent contre le cancer du sein, telles que la ligue sénégalaise de lutte contre cancer, ces acteurs peuvent mobiliser leurs moyens, collaborateurs et clients à agir pour l’intérêt général et à l’échelle des territoires.

Alors que l’on a aucun mal à parler d’environnement, d’inclusion ou de justice sociale en entreprise, la santé est parfois relayée au rang de l’intime. Pourtant, les entreprises sont bel et bien concernées.
Non seulement c’est l’occasion de parler de l’accompagnement des collaborateurs et collaboratrices touchées par la maladie ou proches aidants, mais c’est surtout une occasion d’agir dans ses zones d’implantation.

Quelques avantages d’un engagement en faveur de la « santé pour tous » selon Benevity :

  • Libérer la parole ;
  • Intensifier la diffusion de l’information et la sensibilisation au dépistage précoce ;
  • Mettre en valeur les acteurs qui luttent contre la maladie ;
  • Récolter des fonds à destination de la Recherche ;
  • Fédérer ses équipes autour d’un projet solidaire commun ;
  • Développer sa démarche RSE ;
  • Améliorer sa politique RH concernant le retour à l’emploi après un cancer ou l’adaptation du poste.
  • Etc.

Références ou sites consultés :


Article réalisé sur la base d’une veille documentaire pour sensibiliser les consommateurs !

Auteur : Malick MBOUP, CEO et fondateur de Sen Retail, Content manager & Consultant freelance (RSE, DD, Consommation) et Doctorant en géographie à Sorbonne Université de Paris


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