Selon l’Organisation des Nations Unies, la sécurité sanitaire et la qualité de l’eau sont indispensables au développement humain et au bien-être. L’accès à une eau sans risque sanitaire est donc l’un des moyens les plus efficaces de promouvoir la santé et de réduire la pauvreté. Dans le monde, au moins 2 milliards de personnes boivent de l’eau provenant d’une source contaminée par des matières fécales. Une pratique qui n’est pas sans conséquence. En effet, chaque année, plus de 842.000 personnes dans les pays à revenu faible ou intermédiaire meurent à cause du manque d’eau, d’assainissement et d’hygiène, soit 58 % du total des décès par diarrhée selon l’OMS. La diarrhée reste un facteur majeur de mortalité, pourtant en grande partie évitable. Toujours selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), l’amélioration de l’approvisionnement en eau, de l’assainissement et de l’hygiène permettrait d’éviter chaque année la mort de 361.000 enfants de moins de 5 ans.
L’accès à l’eau potable en Afrique en Afrique : il faut agir maintenant !
Sur le continent africain, une personne sur trois est déjà impacté par le manque d’eau potable. Aujourd’hui, 400 millions de personnes n’ont pas accès à l’eau potable de base en Afrique subsaharienne. Et selon les projections de l’ONU, le pire est à venir. D’ici 2025, près de 230 millions d’africains seront directement impactés par le manque d’eau dans leur vie quotidienne, dans leur simple capacité de développement en tant qu’êtres humains.
Au Sénégal, malgré l’absence de données statistiques fiables, le manque d’eau potable touche des centaines de localités dans les régions intérieures du pays. Même la capitale et les grandes villes comme Saint – Louis, Kaolack, Fatick, Tambacounda ne sont sont épargnées.
Le Sénégal, un pays à la traîne mais qui peut compter sur l’engagement volontaire de sa jeunesse
Au Sénégal, les inégalités d’accès à l’eau potable dépassent les pouvoirs politiques et constituent un problème de santé publique. Trouver une solution à cette situation est une nécessité pour plus d’équité territoriale et sociale. C’est dans ce contexte que la société civile sénégalaise se mobilise pour faire de « l’accès à l’eau pour tous » leur combat.
Aujourd’hui, les associations EntreAide Senegal, Forhope association et Strong3r ont procédé à l’inauguration de leur premier puit solaire au village Loucouck, département Tataguine Serere dans la région de Fatick . Pour EntreAide, ce projet est le 33ième puit réalisé, 18ième de l’année, la quatrième de la convention avec Forhope association et Strong3r. Une collaboration tripartie facilitée par le président de l’association For Hope, Mame Cheikh Ibra FALL. Cette activité a aussi vu la participation de l’influenceur sénégalais Abba.
Nécessitant 35 jours de travaux, cette réalisation à impact direct pour les populations bénéficiaires est le fruit d’une collaboration entre EntreAide et les associations Forhope association et Strong3r dont les parrains respectifs sont les internationaux sénégalais Idrissa Gana GUEYE et français Presnel KIMPEMBE. Au total, cette synergie collective portée par des hommes et des femmes encagés dans le social et le bien-être des couches vulnérables, prévoit la réalisation de 10 puits partout au Sénégal dont :
- 4 puits à robinets
- 4 puits traditionnels
- 2 puits solaires
Pour toutes informations complémentaires, visitez les sites et pages des associations impliquées dans ce projet.
Bonne lecture !
M.MBOUP (Co-content manager de Sen Retail)